La cause principale du cancer du poumon est le tabagisme. Les personnes particulièrement à risque sont les fumeurs et les fumeuses, mais aussi les personnes fortement exposées au tabagisme passif. Dans de rares cas, une charge élevée en radon ou en polluants comme l'amiante peut provoquer le cancer.

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Dans 85% des cas environ, le cancer du poumon est provoqué par le tabagisme. Les cigarettes sont particulièrement nocives parce que les substances qu'elles dégagent pénètrent profondément dans les poumons. Un fumeur a environ 20 fois plus de chances d'être victime d'un cancer du poumon que ceux qui renoncent à la cigarette. De plus, le risque augmente avec chaque année de tabagisme et avec le nombre de cigarettes quotidiennes.

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Le cancer du poumon évolue très lentement: chez les fumeuses et les fumeurs, il s'écoule une vingtaine d'années en moyenne avant la survenue de la maladie. Quiconque est exposé pendant des années à la fumée de tabac des autres a également un risque élevé d'être victime du cancer du poumon.

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Le radon est un gaz radioactif émis naturellement dans l'atmosphère en petites quantités par les couches supérieures du sol. Dans les locaux fermés, le radon peut s'enrichir et, en concentration élevée et régulièrement ingéré avec la respiration, il peut constituer un danger pour le tissu pulmonaire. 

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Avant que le radon ne déclenche un cancer du poumon, il faut qu'il se passe des années, voire des décennies. Ce gaz est cependant la seconde cause la plus fréquente du cancer du poumon en Suisse. 200 à 300 décès lui sont chaque année imputés par les spécialistes.

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Une petite partie des cancers du poumon sont dûs à des polluants comme l'amiante. Ces cas sont en général liés à une exposition professionnelle. 

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L'amiante est une fibre naturelle qui peut provoquer, outre le cancer du poumon, une tumeur maligne de la plèvre (mésothéliome pleural).

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D'autres déclencheurs d'un cancer sont:

• les composés arséniés;

• les composés à base de chrome et de nickel;

• la poussière de quartz;

• la pollution de l'air par des poussières fines et des hydrocarbures.

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Après une tuberculose, des cicatrices peuvent subsister dans le tissu pulmonaire. Ce sont des zones très sensibles qui présentent un risque élevé de cancer. 

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Si l'un des parents tombe malade du cancer du poumon avant sa 65ème année, les enfants risquent aussi d'en être victime. Mais ce risque congénital est moindre que pour d'autres formes de cancer comme le cancer du sein et celui du côlon.

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Source: Ligue pulmonaire suisse

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