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Tuberculose

Traitement
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La tuberculose se traite en ayant recours à des antibiotiques qui agissent spécifiquement sur les bactéries responsables la maladie. Le traitement médicamenteux dure six à 12 mois selon les organes atteints. 

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La prise combinée de différents médicaments à des doses appropriées et pendant toute la durée du traitement est capitale. Le recours à plusieurs médicaments permet d'éviter le risque d’apparition d’une résistance des bactéries de la tuberculose. En cas d’interruption prématurée du traitement, d’erreurs de posologie ou de confusions entre les médicaments, il existe un risque d’échec du traitement et/ou de développement de résistances aux médicaments.

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Les enfants et les adultes qui vivent en Suisse ne sont plus vaccinés contre la tuberculose, à l’exception des nouveau-nés dans leur première année de vie dont on peut prévoir qu’ils seront amenés à vivre dans un pays où le risque de contagion est élevé.

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Avec un traitement médicamenteux, on réussit généralement à éliminer complètement toutes les bactéries de la tuberculose. La maladie est devenue rare en Suisse bien qu'en légère recrudescence depuis quelques années: environ 550 personnes sont atteintes de tuberculose chaque année. Environ 75% des cas de tuberculose en Suisse surviennent chez des patients nées hors de nos frontières. Dans la population autochtone les personnes touchées sont le plus souvent (mais pas seulement ) des personnes socialement prétéritées, les personnes immunosupprimées, et/ou âgées. En Suisse, les décès liés à la tuberculose sont exceptionnels.

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La tuberculose est un problème de santé publique majeur: dans le monde, chaque année plus de 10 millions de nouveaux cas de la maladie surviennent (OMS, 2016) et environ 1,7 million d’individus en meurent. La tuberculose reste ainsi toujours l’une des maladies infectieuses les plus répandues et les plus graves dans le monde. En outre, à travers le monde, des formes de la maladie résistantes à plusieurs antibiotiques se propagent et posent de gros problèmes de traitement.

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Source: Ligue pulmonaire suisse + Prof. Jean-Paul Janssens, Service de pneumologie, Hôpitaux universitaires de Genève

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